"Ce texte est une amorce à un nouveau texte, je veux écrire un autre texte pour écrire un autre texte... Il faut amorcer le texte suivant, le but est de parler de paysage. À l’instar de la photographie, ses paysages devront décrire une situation qui évolue en répétition sur un plan fixe, je me dois d’écrire ce plan fixe, quel plan fixe dois-je trouver pour fixer son plan. L’écrire n’est pas une évidence, ne se commande pas, mais je la vois, il reste une structure nette pensée. C’est un paysage, un horizon, il fait froid. Cet horizon est bleu, de chaudes formes géométriques sont empilées dans ce monde étrange; le matin est mon lieu de prise de vue préféré. Ce paysage est froid, ce paysage est plat il me rappelle l’illustration d’un livre de science-fiction, pourtant semblable à tant d’autres. Ce paysage froid au matin ou le ciel est gris bleuté, le sol est gris foncé les arbres sont vert grisé l’air, est frais à préciser : le reste est à préciser demain est inconnue aujourd’hui et maintenant; je ne peux pas prévoir l’avenir je ne peux décrire la suite deuxième partie c’est une fiction. L’air est gris bleuté les herbes sont rouge foncé le ciel est blanc cassé une masse géométrique à ma gauche, molle à ma droite je ne sais quel sens peut les toucher. Le troisième paysage n’est mieux, autre temps: le ciel est maîtrisé les arbres sont épuisés la température est carbonisée le sol est exténué mes sens sont essoufflés..." ––––––––César Langlade © 2015.––––––––φπ